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Comment investir dans une start-up ?

Il est possible depuis quelques années d’investir dans une start-up sans pour autant être un expert en finances. En effet, cette méthode fait désormais partie des moyens de placement les plus utilisés par les investisseurs sur le marché financier.

Pour attirer l’attention des investisseurs, les entreprises proposent chaque jour de nouveaux services ou des produits innovants dans divers domaines. L’objectif étant d’intéresser un nombre important de clients et de générer une forte rentabilité.

Toutefois, avant de miser sur un projet, il est nécessaire de l’étudier correctement et de choisir la solution de placement idéale. Cette précaution permet de placer de l’argent et d’espérer un retour important. Découvrez ici 3 façons d’investir dans une start-up.

1 – Choisir des plateformes digitales

Spécialement créées pour le financement participatif, ces plateformes digitales servent d’interface entre ceux qui veulent investir dans une start-up et l’entreprise. Elles permettent en effet aux premiers de sélectionner le projet qui les intéresse et d’y placer des fonds selon des modalités prévues par les derniers.

Si certaines plateformes préfèrent être généralistes, d’autres par contre s’intéressent à des projets spécifiques. C’est le cas notamment des projets d’ordre social, culturel ou environnemental ou ceux du secteur numérique.

Quel que soit son choix, le souscripteur a la possibilité de financer suivant trois formes de modalités à savoir le crowdfunding, le crowdequity et le crowdlending.

Le crowdequity

Sur les plateformes de crowdequity, les particuliers deviennent des actionnaires. Investir dans une start-up en equity crowdfunding revient en effet à participer à l’augmentation du capital de l’entreprise. En échange, les investisseurs reçoivent régulièrement des dividendes.

Encore appelée equity crowdfunding, cette forme de financement participatif en actions est plus généralement utilisée par les entreprises naissantes. Les fonds investis leur permettent alors à la société de démarrer et de se développer.

Le crowdfunding

Ce type de financement participatif est une sorte d’appel de fonds ouvert au grand public pour soutenir une entreprise porteuse de projets. L’accompagnement peut alors se faire sous forme de don avec ou sans contrepartie.

Généralement, les donations dans le crowdfunding sont destinées à des associations non lucratives ou à des œuvres caritatives. En contrepartie, les bénéficiaires de la levée de fonds offrent aux participants des cadeaux symboliques.

Le crowdlending

Comme l’indique son nom, le crowdlending est un système d’investissement par prêts entre particuliers. Il permet aux porteurs de projet d’accéder à un crédit sans avoir à prendre par des organismes ou des établissements dédiés.

Contrairement aux autres formes de financement participatif, la somme investie dans ce cas doit être obligatoirement remboursée, avec des intérêts financiers. Assez avantageux, le crowdlending est soumis à des limites et des obligations mentionnées que vous pouvez consulter ici.

2 – Investir sur des niches fiscales avantageuses

Les niches fiscales peuvent être une excellente solution pour investir dans une start-up. Ces avantages fiscaux permettent aux contribuables de bénéficier d’une réduction d’impôt en contrepartie d’un investissement à long terme dans un secteur particulier.

Cette option, adressée aux particuliers et aux entreprises, est rendue possible en France grâce à plus de 470 niches dans :

  • L’immobilier (SCPI, Loi Pinel, Loi Malraux, etc.) ;
  • Les placements financiers (Assurance vie, SCI, GFV, etc.) ;
  • Les placements collectifs en outre-mer (PER, FIP, FCPI, etc.) ;
  • La défiscalisation par la famille (frais de garde, SOFICA, etc.).

Les Fonds communs de placement dans l’innovation (FCPI)

Placement à risque, les FCPI sont un excellent dispositif de défiscalisation qui permet de soutenir les entreprises innovantes à fort potentiel de croissance. Les PME et ETI concernés doivent alors comporter au moins 2 000 employés et faire des dépenses en recherche de développement (R&D).

Avec les FCPI, le souscripteur bénéficie d’une réduction d’impôt de 25 %, dans la limite d’un versement de 12 000 €. Son engagement est alors valable pour une durée minimum de 5 ans.

Les Fonds d’investissement de proximité (FIP)

Mis en place en 2003, les FIP servent principalement à soutenir le développement de start-ups régionales. En effet, pour ce type de placement de défiscalisation, l’investisseur doit consacrer au moins 70 % de ses souscriptions pour des entreprises implantées dans quatre régions limitrophes.

Ces fonds donnent droit à une réduction d’impôt sur le revenu de 18 % à 38 % et à une exonération d’impôt sur les plus-values. À condition de détenir les parts concernées pendant au moins 5 ans.

Consultez cette page pour mieux comprendre le principe des FIP.

3 – Investir dans une start-up grâce au mandat de gestion

La solution du mandat de gestion consiste à confier la gestion de son portefeuille à un tiers. C’est le mandataire ! Ce dernier est alors chargé de sélectionner les startups prometteuses. Cette option nécessite généralement des frais assez conséquents.

Comme pour tout type de placement, il est conseillé d’investir dans une start-up avec un véritable projet innovant et de la soutenir afin de garantir son placement.

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