Il existe différents profils parmi toutes les personnes qui fument des cigarettes. Comprendre à quelle catégorie de fumeurs on appartient est intéressant dans le sens où cela permet de mesurer sa dépendance au tabac ainsi que d’adapter au mieux son programme pour arrêter. Quel est votre profil de fumeur ? Pourquoi avez-vous besoin de fumer ? Voici quelques éléments de réponses.
Le fumeur compulsif, fumeur régulier
Pour le fumeur compulsif, sortir son paquet de sa poche et fumer une cigarette est un automatisme et il ne prend même plus conscience de son geste. Pour lui, le tabac permet d’une part de gérer le stress et la moindre contrariété. Mais pas seulement, il fume en fait en toute occasion, quelles que soient les circonstances. Lorsqu’il ne fume pas, le fumeur occasionnel peut ressentir de la nervosité et du stress, il a alors besoin de sa dose de nicotine pour se calmer.
Ce profil est celui des fumeurs dépendants, dont la consommation régulière peut vite devenir dangereuse car il ne contrôle pas la situation. S’il a conscience des effets nocifs de la cigarette sur la santé, il continue malgré tout à la faire. Mais les risques sont importants, et notamment celui de développer au bout de plusieurs années un cancer comme le cancer du poumon ou de la gorge. Il est difficile pour le fumeur occasionnel d’arrêter de fumer et celui-ci doit mettre en place une stratégie pour parvenir à l’arrêt du tabac. La cigarette électronique est par exemple un bon moyen de transitionner en douceur. A ce sujet, le média spécialisé dans la vape JeSuisVapoteur fournit une multitude d’informations techniques et scientifiques pour rassurer les sceptiques et les convaincre d’avoir recours à cette méthode pour en finir définitivement avec le tabac.
Le fumeur occasionnel, petit fumeur ou de temps en temps
Le fumeur occasionnel est un fumeur dont la consommation de cigarettes est bien moindre que celle du fumeur compulsif. Cela va de 1 à 5 cigarettes par jour à quelques cigarettes pendant le week-end ou les vacances. C’est une personne en général jeune et qui fume lors des moments festifs ou lorsqu’elle se trouve avec un groupe d’amis. D’ailleurs, le fumeur occasionnel fume rarement seul. Il privilégie avant tout l’aspect récréatif.
Si la consommation de tabac est assez faible chez le fumeur occasionnel, les risques pour la santé sont eux bien là. A titre d’exemple, fumer de 1 à 4 cigarettes par jour augmente de trois fois le risque de mourir d’un infarctus.
Le gros fumeur, le dépendant
On est considéré comme gros fumeur à partir de 15 cigarettes par jour. Certains consomment bien plus, de un paquet à un paquet et demi. Le gros fumeur est fortement dépendant à la nicotine et il ne peut s’en passer au quotidien. Il éprouve une sensation de manque lorsqu’il n’a pas sa dose journalière. Fumer une cigarette est d’ailleurs la première chose qu’il fait le matin en se réveillant, avant même de prendre son petit-déjeuner.
Il est très difficile d’arrêter de fumer pour le gros fumeur. Pour y parvenir, il a besoin de se faire aider par son médecin ou bien par un addictologue, un tabacologue voire un psychologue. Un protocole peut alors être mis en place avec l’utilisation de patchs et le recours à la cigarette électronique avec e-liquide contenant de la nicotine.
Le fumeur passif, celui qui subit
Le fumeur passif subit la consommation de cigarettes de son entourage. C’est un non-fumeur qui est régulièrement exposé à la fumée de cigarettes, qu’il se trouve dans une pièce fermée ou bien à proximité de fumeurs en extérieur. Il peut s’agir d’un enfant qui subit le tabagisme de ses parents, d’un travailleur avec ses collègues ou bien d’un foetus dans le ventre de sa mère. Tout comme ceux qui fument des cigarettes, le fumeur passif est exposé aux dangers du tabac : maladies cardio-vasculaires, problèmes respiratoires, etc.
Le fumeur stressé, le besoin de se calmer
On parle de fumeur stressé pour toute personne ayant la réflexe d’allumer une cigarette pour gérer une situation de stress ou lorsqu’elle est déprimée ou contrariée. S’il ne s’agit pas d’un fumeur régulier, les risques pour la santé comme les maladies cardio-vasculaires et respiratoires sont bien présentes.
N’étant pas dépendant à la nicotine, le fumeur stressé peut plus facilement envisager l’arrêt du tabac. Il peut pour cela s’orienter vers des pratiques comme la méditation ou le yoga, très efficaces.
