SST

SST : Quelles sont les obligations de l’employeur ?

SST : Quelles sont les obligations de l’employeur ?

Pour chaque poste de travail, pour chaque atelier, pour chaque fonction, il est au moins un employé qui doit être formé par son employeur en tant que Salarié Secouriste du Travail (SST). Cette définition et cette nouvelle aptitude n’entache en rien ses premières fonctions. C’est un complément de connaissances pour devenir le premier intervenant sur les lieux d’un accident du travail. Par une attestation délivrée depuis un pôle de formation agréé, et l’ensemble des instructions écrites en fonction des situations, le SST vient en aide aux employés, mais ne remplace pas le nombre d’infirmiers aussi présents sur place.

Attestation de formation SST et manuel sur toutes les normes de sécurité

Dans chaque entreprise, quel que soit le domaine d’activité ou les postes de travail, il doit être désigné au moins un Sauveteur secouriste du travail (SST). Cette ligne est définie dans le code du travail sous l’article R4224-16. Ainsi, il est présenté par l’employeur, ou sélectionné, un salarié, sur chaque site, sur chaque chantier, un SST qui sera formé et dont toute la documentation sur les premiers gestes doit être fournie par le médecin du travail, avec l’inspection du travail.

Ainsi, pour le système de formation SST, il est des organismes comme Neo Forma qui propose sur 2 jours une formation complète au salarié désigné, ou bénévole, de prendre acte des premiers gestes de secours. Il est primordial pour l’employeur de passer par des organismes de formation agréés, pour en percevoir l’attestation, et ainsi promettre un renfort de sécurité sur l’ensemble du site où le SST y pratique ses fonctions premières de salarié. La norme est ainsi faite, le code du travail l’impose sur tous les sites de plus ou moins 20 employés.

Au moins un employé SST, une recommandation de 10 à 15% de l’effectif

Si le code du travail impose la présence d’un SST parmi les effectifs d’une entreprise, faute d’une présence permanente d’infirmiers ou d’un médecin du travail pouvant intervenir dès les premières secondes, l’INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité) recommande davantage de prévoir un minimum de 10% des effectifs ayant l’attestation SST.

Ceci n’est en rien une obligation imposée à l’employeur, mais en adéquation avec le nombre de sites, le nombre de salariés, le nombre de chantiers ou même d’ateliers, ce chiffre peut très rapidement être atteint. Dans l’exemple d’une compagnie avec trois postes de travail, comptant chacun une dizaine de salariés, étant imposé un SST par atelier, les 10% sont ainsi atteints. Dans le cadre d’un chantier de travaux à risques, il est imposé au moins un SST formé pour 20 salariés présents sur le site. En somme, les recommandations sont nombreuses dès lors qu’aucun infirmier et qu’aucun médecin du travail permanent ne soit présent.

Le sauveteur salarié ne remplace pas les infirmiers

Il est tout de même à notifier, par le rapport du code du travail, les instructions remises par le médecin du travail au SST, sous l’inspection du travail, les actions du salarié sauveteur ne remplaceront jamais les gestes d’infirmiers ou des secours. Le SST est le premier intervenant sur les lieux d’un accident. S’il porte les premiers gestes de secours, dans tous les cas de figures, il est aussi l’intermédiaire qui préviendra les secours extérieurs à l’entreprise. Ainsi, l’employeur définit un SST par site, par poste, par atelier, mais doit aussi garantir toutes les mesures de prévention et d’accès directs aux secouristes professionnels qui se déploieront suite à l’intervention du SST formé et agréé.

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